InnovaFonds Partenaire Croissance
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La croissance externe, outil clé pour accélérer le développement d’une entreprise

1. Qu’est-ce que la croissance externe ?

Une opération de croissance externe, par opposition à la croissance organique, consiste à développer une entreprise par le biais d’un rapprochement avec une autre entreprise. On distingue deux moyens principaux d’effectuer le rapprochement de deux entreprises : le processus de fusion-acquisition (acquisition / reprise d’entreprise) et la création d’alliance (joint-venture, coopération, collaboration).



2. Pourquoi utiliser la croissance externe ?

La croissance externe, outil d’accélération du développement

Une opération de croissance externe permet à une entreprise d’accélérer son projet de croissance. Le rapprochement de deux entreprises peut avoir des objectifs divers (se spécialiser, se diversifier, s’internationaliser, etc.) et permet à l’entreprise acquéreuse (ou aux deux entreprises dans le cadre d’une alliance) de réaliser un projet de croissance tout en gagnant du temps et/ou en s'abstrayant de certaines barrières à l’entrée.

Ainsi, la croissance externe est un levier de création de valeur et constitue l’un des moteurs de la stratégie de développement de l’entreprise. En plus de permettre à une entreprise de grandir et d’atteindre une taille critique, la croissance externe peut permettre de générer des synergies, d’accéder à de nouveaux marchés, de renforcer son positionnement concurrentiel, d’acquérir de nouveaux savoir-faire, de créer des économies d’échelles en mettant en commun les compétences et en mutualisant les coûts ou encore de sécuriser des approvisionnements.

En réalisant des fusions-acquisitions, les PME et ETI accélèrent leur stratégie de développement.



Les multiples objectifs de la croissance externe

L’entreprise est ainsi amenée à considérer une opération de croissance externe de façon défensive ou offensive, et en particulier lorsqu’elle cherche à se développer. On distingue trois grands types d'opérations :

  • ✔︎ Vertical, visant des entreprises cibles opérant dans le même marché/secteur ou sur la même filière mais à d’autres étapes de la chaîne de valeur ;
  • ✔︎ Horizontal, visant des entreprises cibles concurrentes ;
  • ✔︎ Diversifié, visant des sociétés cibles positionnées sur des métiers complémentaires dans une optique de diversification.

De manière plus détaillée, il existe certains exemples récurrents de croissance externe répondant à des stratégies de développement différentes :

  • ✔︎ Expansion à l’international – un rapprochement avec une entreprise cible déjà implantée à l’étranger permet alors d’éviter certaines barrières à l’entrée (culturelles, politiques, sociales, administratives etc.) et de capter plus rapidement de nouveaux marchés ;
  • ✔︎ Diversification produits / services – un rapprochement avec une entreprise cible permet alors de diversifier son offre sans avoir à développer une gamme en interne ;
  • ✔︎ Intégration verticale en amont (prise de contrôle de fournisseurs) – un rapprochement avec une entreprise cible est alors une manière de diminuer sa dépendance et d’offrir une offre plus complète à ses clients ;
  • ✔︎ Intégration en aval (prise de contrôle de clients) – un rapprochement avec une entreprise cible est alors une manière de s’assurer des débouchés ou de mieux les maîtriser ;
  • ✔︎ Acquisition d’un portefeuille clients – un rapprochement avec une société cible permet d’accélérer le gain de nouveaux marchés et peut donner accès à des clients clefs du secteur que l’entreprise n’avait pas su capter auparavant ;
  • ✔︎ Acquisition de nouvelles compétences et de savoir-faire – l’internalisation de compétences non-maîtrisées est un processus coûteux et chronophage dont la réussite n’est pas assurée, un rapprochement avec une société cible détenant de telles ressources peut alors s’avérer déterminant etc.

3. Quelles sont les différentes stratégies de développement par croissance externe ?

Les typologies de croissance externe

Afin de réaliser une croissance externe, l’entreprise dispose de plusieurs outils : l’acquisition (incl. fusion-absorption et apport partiels d’actifs) et l’alliance.

On distingue trois modalités principales d’acquisitions. Lorsqu’une entreprise acquise est intégrée au côté de l’entreprise acquéreuse dans une nouvelle entité, on parle de fusion (e.g. Snecma et Sagem ont formé Safran). Au cours d’une absorption, l’acquéreur fait l’acquisition d’une entreprise en l’intégrant en son sein, entraînant ainsi la disparition de la cible en tant qu’entité autonome. Un apport partiel d’actif consiste en un échange d’une partie des actifs d’une société cible contre des actions émises par le repreneur.

Une alliance est moins engageante car elle est réversible. Il s’agit d’une entente contractuelle entre des entreprises concurrentes ou potentiellement concurrentes. En ce sens, une alliance constitue une stratégie dite « collaborative » ou « relationnelle ». On distingue trois modalités principales d’alliance :

  • ✔︎ L’additive – collaboration d’entreprises aux offres similaires afin de créer une offre commune (motivée par le besoin de taille critique et d’économies d’échelle)
  • ✔︎ La co-intégration – mise en commun de ressources et partage de quelques éléments complémentaires des chaînes de valeur respectives, s’ensuivent alors des offres concurrentes sur les mêmes marchés ;
  • ✔︎ La complémentaire (joint ventures) – mise en commun de ressources différentes afin d’acquérir de nouvelles compétences des entreprises potentiellement concurrentes mettent en commun des ressources différentes.


Comment réussir son opération de croissance externe ?

Une opération de fusion-acquisition peut être génératrice de valeur, mais présente également des risques d’exécution et des enjeux d’intégration post reprise.

La reprise d’une entreprise nécessite une mobilisation de fonds, entrainant dans la plupart des cas le recours à un endettement ou à une ouverture du capital.

Un autre élément à prendre en compte est la phase d’audits de la société cible indispensable pour l’entreprise acquéreuse pour valider l’intérêt stratégique du rapprochement et la compatibilité des organisations et pour payer le « bon » prix. Il est donc clé, avant de mener des opérations de fusions-acquisitions, de réaliser des due diligences approfondies sur la société cible, en particulier son organisation, son management et ses états financiers, afin de vérifier sa santé financière et l’exactitude des résultats présentés.

Les fonds d’investissement, comme InnovaFonds, maitrisent les processus d’acquisition d’entreprises et sont ainsi des partenaires clés pour accompagner les dirigeants dans des opérations de croissance externe.